Les enjeux de développement des villes petites et moyennes sont au cœur des travaux du groupe de recherche TEHM (Territoires et environnements hors des métropoles) et du Master Ville et environnements urbains de l’INU Champollion. Parmi ceux-ci, des ateliers professionnels permettent de répondre à des besoins spécifiques des collectivités, entreprises et institutions. En 2022-2023, chercheurs et étudiants ont réalisé pour la préfecture du Tarn une étude sur les alternatives à la maison individuelle sur grand terrain.
Il ajoute que « ce benchmark présente une cinquantaine de cas de formes urbaines plus vertueuses, plus denses, avec des espaces publics de qualité, des aménités et de la végétation. Il propose aux élus un certain nombre de solutions intéressantes et souvent innovantes. » L’année suivante, le groupe a travaillé sur la revitalisation de friches urbaines sur les communes de Rabastens et Couffouleux, pour le compte de l’agglomération de Gaillac-Graulhet.
Étalement et densité
Ces deux missions sont à l’origine d’une journée d’étude, « Les formes de l’habiter en mutation : enjeux contemporains et perspectives », qui se déroulera à l’INU Champollion le 1er octobre. Elle permettra de croiser le regard d’universitaires et de praticiens de l’urbanisme. A cette occasion, l’université accueille deux expositions qui seront présentées dans le hall multimédia tout au long du mois d’octobre. La première (29 septembre-10 octobre), proposée par le ministère de l’Aménagement du territoire, traite des enjeux de sobriété foncière, de frugalité et de ville compacte. La seconde (13-24 octobre) s’intéresse au potentiel de transformation du parc pavillonnaire construit en ville dans les années 1950 à 1970. « Au travers de ces manifestations, nous voulons nourrir la réflexion sur l’habitabilité et la qualité de vie des territoires en évitant la binarité du débat entre étalement urbain et densité, et communiquer largement sur ces sujets », conclut François Taulelle.