Cette écrivaine française, autrice d’une œuvre protéiforme, traduite dans de nombreux pays et adaptée au cinéma et à la scène, fera pour la première fois, du 17 au 19 mars prochain, l’objet d’un colloque, autour du thème « Claudine Galea, gestes d’écriture ». « Il s’agit d’une autrice importante et reconnue qui mérite cette mise en lumière universitaire », analyse Séverine Abiker, PRAG de lettres modernes et co-organisatrice de la manifestation avec Cyrielle Dodet, maître de conférences en études théâtrales. Claudine Galea est connue pour ses pièces de théâtre, mais elle publie aussi des romans, des œuvres graphiques, des pièces pour la radio, des albums jeunesse. Le colloque interrogera la manière dont se déploie un même geste d’écriture dans ces diverses formes littéraires, il posera également les questions de l’adaptation et de la traduction.
Chercheurs et artistes
Les échanges feront intervenir des chercheurs en littérature et en études théâtrales et des artistes. Le colloque donnera aussi à voir et à entendre, en présence de leurs auteurs, des adaptations des œuvres de Claudine Galea, comme les films Serre moi fort de Mathieu Amalric, Amours sourdes, de Clara Petrazzoni, ou encore des pièces radiophoniques mises en ondes par Laurence Courtois. Il laissera aussi la parole à l’écrivaine pour une carte blanche.
Toucher tous les publics
Autour de la manifestation, la première Biennale des écritures contemporaines se déroulera du 9 au 20 mars avec le concours de partenaires culturels et associatifs tels que la Scène nationale d’Albi, l’ADDA du Tarn, Média-Tarn, Occitanie Films, les médiathèques d’Albi et Castres-Sidobre, Médiatarn, l’Université pour tous et la librairie Clair-Obscur. Ces partenaires proposeront des ateliers d’écriture et de traduction, des lectures d’œuvre de Claudine Galea, des représentations théâtrales, comme la pièce Fake à la Scène nationale.