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Agents humanoïdes
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Les agents humanoïdes, une touche d’émotion dans la réalité virtuelle

Mis à jour le 09/10/2025
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Comment rendre plus efficaces et attractives les formations basées sur la réalité virtuelle et les environnements immersifs ? C’est l’une des questions fondamentales auxquelles le groupe de recherche SGRL consacre ses travaux. Plusieurs travaux de thèse récents ou en cours s’intéressent en particulier aux agents virtuels incarnés.
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Doctorant au sein du Serious Game Research Lab de l’INU Champollion, Jean-Benoît Culié a récemment soutenu sa thèse, intitulée « Apprentissage immersif et compagnonnage virtuel pour les formations techniques ». Ce travail, financé dans le cadre du Campus des métiers et des qualifications d’excellence, s’interrogeait sur l’intérêt d’intégrer à ces formations un agent virtuel incarné, avec lequel l’apprenant pourrait interagir.

Des résultats contrastés

« Il s’agissait de remplacer les fenêtres pop-up des interfaces par un avatar humanoïde, avec des postures, des expressions faciales et verbales que l’on peut associer à des comportements sociaux. L’objet de l’étude était de savoir si cette dimension émotionnelle pouvait soutenir l’apprentissage, la compréhension et l’appropriation ultérieure des contenus de formation dans l’environnement de travail réel », explique David Panzoli, professeur d’informatique à l’INU Champollion et directeur de la thèse.

Pour mener ce travail de recherche, un partenariat a été noué avec une entreprise industrielle, afin de développer des formations simulant le fonctionnement et la maintenance de basculeurs collecteurs utilisés dans des centres de tri.

Texte de la citation
La thèse a mis en évidence une connexion plus forte et la création d’une relation d’intimité avec le compagnon virtuel. En revanche, on ne constate pas d’incidence significative sur l’intérêt que l’apprenant porte à la formation ni sur son investissement
Prénom et nom
David Panzoli
Fonction
professeur d’informatique à l’INU Champollion
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Comment intégrer les IA génératives

Dans le prolongement de ces travaux, les chercheurs de l’unité se penchent sur l’opportunité recourir aux outils d’intelligence artificielle générative pour développer ces programmes de formation. « Les technologies LLM ont potentiellement des impacts très forts sur notre cœur de métier, en simplifiant le lourd travail d’expertise et d’ingénierie que représentent la construction des modèles et l’élaboration des parcours de formation. Il faut évaluer leur pertinence et leur performance pour piloter des modules de formation intégrant des agents virtuels incarnés », ajoute David Panzoli.

Ces questionnements font actuellement l’objet de deux thèses au sein du GRP. Idrissa Seck s’intéresse au volet pédagogique et au paramétrage du LLM pour s’adapter aux réactions et à la progression de l’apprenant (« Conception, ingénierie didactique et expérimentation d’un agent conversationnel animé pour des environnements numériques d’apprentissage : vers une approche réflexive et adaptative pour l’amélioration des processus d’apprentissage »). Nour Benzeid étudie les aspects émotionnels de la relation avec l’agent virtuel, en particulier la capacité de ce dernier à s’adapter aux émotions des apprenants et au contexte (« Génération automatique de contenus pour les formations immersives »).